4/30/2010

pardon les bleuets voix et champs jaunes

pardon les rires bruits des roseaux

pardon le vent soudain de la bouche

et les cris joie dans la lumière

pardon pour l'enfance dévorée

presque il ne sera pas ce cadavre




nicolas vasse

2 commentaires:

RD a dit…

Je lis tes textes a haute voix, c'est comme cela qu'ils vivent, qu'ils accèdent à la présence, tes textes portent une véritable urgence sonore, j'aimerai pouvoir être invité à des lectures et les lire.Malheureusement Lyon est une ville morte pour cela.

Nicolas Vasse a dit…

tu as raison l'ami, c'est à haute voix que je les compose, toujours, de la musique ;) je suis bien trop timide et hermétique pour proposer des lectures de mon côté, mais j'envisage d'en faire des enregistrements et les mettre sur le net, faut que je retrouve mon microphone pour le pc.

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