soleil partout le plancher se soulève les valves
muscles saillants à portée de bleu de profondeurs
la nuit belle de pierres rejoint lianes et fossés
le sol en collines le soufre de la terre sur les lèvres
le rouge l'oxyde souterrain les ocres salissantes
tous ces traits ces carrières ces crevasses mortes
tout ce temps ce passé derrière nous autres
nous étrangers je m'arrache cheveux et lanières
de peau de pêche levées au soleil encore lui
muscles saillants de sueur au lever des tombeaux
je meurs et m'écorche devant vous
d'un fardeau si lourd exigu pour un vivant
nicolas vasse
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