4/29/2010

soleil partout le plancher se soulève les valves

muscles saillants à portée de bleu de profondeurs

la nuit belle de pierres rejoint lianes et fossés

le sol en collines le soufre de la terre sur les lèvres

le rouge l'oxyde souterrain les ocres salissantes

tous ces traits ces carrières ces crevasses mortes

tout ce temps ce passé derrière nous autres

nous étrangers je m'arrache cheveux et lanières

de peau de pêche levées au soleil encore lui

muscles saillants de sueur au lever des tombeaux

je meurs et m'écorche devant vous

d'un fardeau si lourd exigu pour un vivant




nicolas vasse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire