5/01/2010

bras larges démones qui s'enfoncent

cassures briques paysages d'inquiétudes

traînée grise d'un plat qui s'écrase

alors cet état larvaire du corps en stances

cet abandon dans la rue dans la ville

béance large de lèvres aveuglées

les passants les miroirs les chevaux

dans le cœur corrompu et flagellé

tracent les gerçures le vin du cri

le sang la folle indifférence

d'une vie statuaire et close




nicolas vasse

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